domingo, 18 de febrero de 2007

También somos monos en la Biblia


Leo esto a Ojea:

el evolucionismo destruyó las bases antropológicas del creacionismo y, con ellas, la invención animista como fundamento de la vida inmortal en un más allá sobrenatural o transnatural


Y esto otro a Abravanel:

En vérité, pour savoir pourquoi aucun jour n'a été réservé à la création de l'homme, il convient, à la réponse de cet être parfait qu'était Rabbi Éliézer le Grand, d'ajouter encore deux autres raisons. La première, comme je l'ai expliqué, est ce que la Torah veut nos apprendre à travers la création des differents degrés des êtres vivants. Ainsi, de même que le cinquième jour a vu la création des oiseaux et des poissons qui ont en commun de se reproduire per l'intermédiarie d'un oeuf sorti de leur corps et separé de ses géniteurs, il convenait que l'homme soit créé le sixième jour avec les animaux puisque tous ont en commun d'engendrer leur semblable dans le ventre des femelles, et c'est là que celui-ci demeure jusqu'a son achèvement. C'est pourquoi aucun jour particulier n'a été assigné a la création de l'homme, ce dernier étant inclus avec les autres animaux dans le sixième jour, parce que tous ont en commun un même mode d'engendrement du semblable, comme je l'ai dit. La deuxième raison provient de ce que toutes les créatures pour la création desquelles un jour particulier a été imparti ont un degré d'être durable, qui se trouve en elles-mêmes en acte, et qui ne les quittera pas, alors qu'il n'en va pas de même pour l'homme. En effet, sa perfection en acte ne vient pas au monde avec lui, il a le choix de ses actions et il peut suivre soit son intellect et faire partie des êtres superieurs, soit sa matière et être comme un animal domestique ou une bête sauvage. Comme l'ont dit nos sages (Yalkout Chimoni, 74, paragraphe 4): "S'il meurt, il vivra. S'il vit, il mourra", c'est-à-dire que si l'homme tue sa matière, son intellect vivra, et que s'il fait vivre sa matière, il tuera la force de son intellect. C'est donc afin de le mettre en garde que D. l'a créé le même jour que les autres animaux qui vivent avec lui, dont l'esprit est inférieur au sien et qui sont voués à la disparition, afin qu'il ne les considere pas comme inférieurs à lui dans leur nature, puisque "l'un et l'autre meurent de la même façon et un même souffle vital les anime, la supériorité de l'homme sur l'animal est nulle, car tout est vanité" (Qo. 3:19). Car ce qui les distingue, c'est l'intelligence des intellects que l'homme possède. C'est pourquoi l'homme doit s'efforcer de s'éloigner des voies matérielles des animaux et s'unir à son intellect, car c'est ainsi qu'il acquerra le renomée et la pérennité de son âme. Et s'il n'agit pas ainsi, sa fin sera celle d'un animal ou d'une bête sauvage, à l'instar de leur commencement commun le même jour. Les anciens ont déjà mentionné que c'est la raison pour laquelle les êtres vivants qui ne sont pas dués de parole ont la face tournée vers le bas, car ils sont poussière et y retourneront, tandis que les êtres séparés ont leur face et leurs ailes tournées vers le haut, comme il est dit: "leurs faces et leurs ailes étaient déployées vers le haut" (Ez. 1:11). Quant à l'homme, la nature l'a fait vertical et la face horizontale, ni vers le haut, ni vers le bas, car sa perfection dépend de son libre arbitre: s'il veut, il lève sa face et fait partie des êtres superieurs, et s'il veut, il baisse sa face et se joint aux créatures inférieures, "semblables aux animaux qui périssent" (Ps. 49:13). Telle est la réponse à la troisième des questions posées sur ce passage.


El hombre es el centro de la Providencia, pero sólo por lo que hay de universal en él: sus cualidades espirituales. Ésta, tan simple, vendría a ser la tesis. No hay conflicto, pues, entre la evolución y el Génesis, si se lee con la profundidad necesaria. El Génesis narra el despertar psicológico del hombre a Dios, esto es, su descubrimiento de la verdad y de la muerte como una y la misma cosa desde la perspectiva de la finitud. El pecado original es la ignorancia consciente de ambos extremos: dejarse seducir por la pujanza del momento.

Nadie, absolutamente nadie como la tradición bíblica, sea ésta judía o cristiana, ha insistido tanto en la bestialidad física y metafísica del hombre. Todo ello desde tiempos inmemoriales y a pesar de la indocumentada, posmoderna y sumarísima opinión de Puente Ojea, el destructor.

5 comentarios:

Dark_Packer dijo...

Hasta el presente no he conseguido ningún texto de GPO donde utilice argumentos filosófico-ontológicos para rebatir la existencia del alma.

Daniel Vicente Carrillo dijo...

Es lo que tiene usar a Marx como herramienta multiusos: que a veces no da de sí.

Dark_Packer dijo...

Ja, ja, ja.

Fernando G. Toledo dijo...

DARK PACKER:
¿Es lo tuyo una observación o una opinión? Si no has leído El mito del alma, entonces, ¿para qué has escrito esas cuatro líneas?

IRICHC:
En El mito del alma hay un índice onomástico y Marx figura dos veces, en un libro de 557 páginas. La primera, por allá por la página 367 es en realidad una referencia de Popper al filósofo alemán. La segunda, en la postrera página 475, es una ironía en la que se menciona cómo, así como Bakunin y Marx soñaban con una "internacional proletaria", la Iglesia aspira a una "internacional de las religiones".
Por si acaso, Leibniz aparece mencionado en 18 páginas.
Como se ve, lo que no sirve para todo es la ignorancia. Para este caso, por ejemplo.

Daniel Vicente Carrillo dijo...

Reconozco sin problemas que no he leído el libro ni lo tengo en casa. Hay que ir con cuidado con lo que se lee. Pero que Puente Ojea es marxista en lo filosófico (no sé yo si también en lo político) imagino que no te viene de nuevo. No hace falta citar a Marx, igual que yo no cito a Leibniz, porque soy Leibniz.